Vue sur Porto depuis Villa Nova de Gaia in Au pays où les arbres saignent – Livre d’artiste, Portugal
(encres, aquarelles & brou de noix sur carnet accordéon)
« […] Et pourtant Porto est une ville de mer, déchirée jour et nuit par les cris des mouettes et des goélands. Une brise d’Atlantique frise les eaux du fleuve, il flotte ici et là des bouffées de pêche, de ciste et de morue séchée, et une chose difficile à définir qui doit être l’haleine de sel laissée par l’océan sur une ville et qui s’accroche aux rues, aux façades, aux toitures et aux ponts, qui colle à la semelle de ceux qui battent le trottoir et met dans l’oeil des habitants une pointe de nostalgie marine.[…] »
(Florence Plissart)